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Un semblant d'hiver de retour vers la mi-février

La douceur hivernale règne en maître sur l'Hérault depuis presque deux semaines. Les conséquences d'une douceur aussi significative et longue se font visibles dans notre écosystèmes, avec les premiers pollens largement à l'avance (de presque un mois pour certains) et le bourgeonnement des premières essences fruitières (amandiers, pommiers...). La faute à l'anticyclone des Açores qui reste solidement ancré sur la France, accompagné d'un air particulièrement doux pour la saison.

 

Avec le changement climatique, on remarque que cette remontée est de plus en plus récurrente en hiver, ce qui explique d'ailleurs la sécheresse chronique et inédite qui concerne nos contrées depuis presque deux ans :

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Carte : situation hémisphérique actuelle (modèle GFS, Tropicaltidbits).

La situation est cependant vouée à évoluer d'ici la fin de semaine prochaine. L'anticyclone va se résorber sur l'Europe de l'Ouest pour reculer vers les régions du Maghreb. En parallèle, un réchauffement stratosphérique se mettra en place, permettant aux dépressions hivernales de circuler sur des latitudes plus basses, en direction de la France. Nous basculerons alors vers un temps plus agité et plus froid à l'échelle nationale. Les deux modèles ensemblistes GFS et CEP sont en accord sur ce scénario pour la fin de semaine prochaine, avec évidemment des divergences à l'échelle nationale qui sont dues à l'échéance encore lointaine :

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Carte : situation hémisphérique attendue en fin de semaine prochaine (modèle GFS, Meteociel).

Le flux dominant pour la fin de semaine prochaine est encore en proie aux incertitudes. Cependant, la plus forte probabilité est qu'il bascule au secteur Est/Nord-Est, nous assurant une masse d'air froide, hivernale, de saison. Les températures à 850 hPa (équivalente à 1500 mètres d'altitude) devraient osciller entre -2 et -6°C, en somme une masse d'air de saison.

Dans l'Hérault, ce type de situation est souvent propice à un flux de Nord-Ouest assez dynamique en basse couche. Il est donc probable que la tramontane soit dominante pour la deuxième décade de février, avec des températures en baisse, se raccordant aux normales saisonnières. Malheureusement, ce contexte n'est pas propice à des pluies conséquentes, si bien qu'un creusement dépressionnaire en Méditerranée n'est pas exclu dans ces types de situations (à affiner).

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