Nouvelle semaine globalement sèche et douce pour la saison :
Après un week-end humide (sauf de l'Ouest de l'Hérault au Roussillon où les pluies se sont à nouveau présentées assez rarement), l'anticyclone devrait remonter à nouveau sur la Méditerranée Occidentale, en provenance du Maghreb.
Il assurera un temps globalement clément, même si les perturbations océaniques parviendront à atteindre notre département sous la forme de passages nuageux, accompagnés de quelques averses sur les versants Nord de l'Espinouse et du Haut-Minervois. Le temps restera sec en plaine avec la dominance assez nette d'un flux de Nord-Ouest modéré à ponctuellement fort jusqu'à mardi.
Carte : Modélisation des pressions atmosphériques pour mercredi 13 février (modèle CEP, tropicaltidbits).
L'anomalie anticyclonique est visible sur la carte ci-dessous, avec une teinte faiblement orangée. Cette situation favorisera des températures toujours au dessus des normales de saison, notamment mercredi, en faveur d'un bon ensoleillement et de la mise en place progressive d'un faible vent marin. Les températures diurnes pourront atteindre 17 à 18°C dans l'intérieur des terres, ponctuellement 19 à 20°C.
A partir de jeudi, nous pourrions basculer à nouveau sur un flux de Sud-Est qui apporterait de l'humidité sous la forme d'entrées maritimes. Le potentiel pluvieux est négligeable, la dynamique étant assez molle (notre région étant situé à l'interface entre anticyclone et dépressions hivernales de moyenne latitude).
Carte : Températures maximales attendues pour le mercredi 14 février (Modèle Européen, Meteologix).
Vous l'aurez compris, un temps globalement changeant mais assez calme est attendu, avec toujours aucune pluie significative à l'horizon J+7. D'ailleurs, sur les modélisations saisonnières, la deuxième décade de février s'annonce globalement sèche et plus douce que les normales de saison. Le potentiel de froid ou d'un temps véritablement et durablement perturbé s'effrite peu à peu. Cette tendance pourrait poser des problématiques pour le mois de mars, en cas de gel pour la végétation, ce qui devient de plus en plus récurrent depuis 2020.